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D’après un sondage Ipsos pour l’entreprise Rakuten dévoilé le 22 novembre dernier, près de la moitié de la population française se dit prête désormais à offrir un cadeau d’occasion pour les fêtes de fin d’année. Une proportion en très forte hausse, vu que moins de 20 % des Français étaient prêts à envisager une telle possibilité l’an passé.
Le changement de mentalité des consommateurs vis-à-vis des produits de seconde main a donc bel et bien eu lieu. Toujours d’après l’enquête d’Ipsos, les raisons énoncées expliquant cet appétit pour le marché de l’occasion sont d’abord le prix plus abordable et l’envie de faire de bonnes affaires, la possibilité d’acheter des cadeaux qui leur sont inaccessibles au prix du neuf, sans oublier la volonté de préserver la planète au travers de ses achats.
L’étude précise d’ailleurs les produits d'occasion qui seront les plus offerts à Noël : les produits culturels, les jouets pour enfants, les jeux vidéo, et même les vêtements. Cette nouvelle habitude de consommation n’est pas passée inaperçue auprès des grands sites d'e-commerce français qui proposent de plus en plus d’espaces dédiés, au sein de leurs marketplaces, pour les produits de seconde main dont les références explosent.
Les possibilités offertes par l’e-commerce, en matière d’achat de produits d’occasion et/ou reconditionnés, apportent une réponse pratique, utile, rapide et bienvenue aux souhaits des consommateurs. La crainte de la pénurie ainsi que le retour inattendu de l’inflation servant par ailleurs d’accélérateurs sur la période récente.
Loin d’être un phénomène conjoncturel causé par l’actuelle crise sanitaire et économique, il s’agit d’une véritable tendance de fond ayant démarré depuis de nombreuses années déjà, avec le succès d’un site comme Le Bon Coin, un des tout premiers à avoir anticipé le phénomène, à une époque où ce n’était pas gagné d’avance. Sans oublier les anciens dépôts-ventes qui étaient, eux, les précurseurs physiques de ce marché.
Ce qui est nouveau en revanche, c’est la démocratisation rapide de la pratique : l’achat de seconde main se normalise rapidement dans la population française, en particulier chez les jeunes chez lesquels il y a un véritable engouement pour ce mode de consommation. Ceci dit, l’ensemble des catégories de population s’y sont mises, y compris les seniors et les cadres, en recherche d'authenticité et de durabilité pour les produits qu’ils achètent.
De nos jours, on estime que la vente d’occasion est un marché à plus de 7 milliards d’euros en France, dont 1 milliard pour les seuls vêtements. À ce stade, ce sont près de 10 % des achats en ligne (non alimentaires) qui sont maintenant réalisés d’occasion, et au moins un tiers des consommateurs a déjà réalisé des achats e-commerce de seconde main.
Outre les raisons économiques et/ou écologiques, ce désir accru pour les biens d’occasion traduit également un questionnement des Français vis-à-vis des dernières nouveautés, qui n’apportent pas toujours pleine satisfaction. Dans le secteur vestimentaire notamment, les critiques envers la "fast-fashion" et le renouvellement trop rapide des modèles (plusieurs fois par saison, voire plusieurs par mois) font mouche auprès des consommateurs. Par ailleurs, la crise sanitaire et les confinements ont certainement joué un rôle amplificateur chez beaucoup, en les amenant à repenser leur mode de consommation.
C’est pourquoi les ventes de produits reconditionnés et les ventes entre particuliers ne cessent de se développer depuis des années, avec une explosion notable au cours des deux dernières années. L’achat de produits d'occasion s’est installé durablement chez les ménages français, et s’étend à des catégories de produits toujours plus vastes. Même les produits électroniques n’échappent plus à ce marché, alors que les consommateurs ont toujours préféré acheter du neuf dans ce domaine clé !
Enfin, une caractéristique importante du marché de la seconde main est… la satisfaction. Dans une autre enquête commandée par Rakuten à l’Ifop, près de 95 % des acheteurs de produits de seconde main annoncent clairement leur intention de poursuivre ce mode de consommation. Le phénomène n’est donc pas près de s’arrêter de sitôt…
Nombreux sont les sites e-commerce qui surfent aujourd’hui sur cette tendance, à commencer par l’acteur historique qu’est Le Bon Coin. Faisant partie des 10 sites web les plus visités de France, et avec une audience qui flirte avec les 30 millions de visiteurs par mois, ce service est devenu incontournable dans la vie des Français qui s’en servent pour chiner ou revendre des meubles, des véhicules, et bien d’autres produits.
Cdiscount, la plus grande marketplace française, a aussi fini par s’y convertir, en lançant en décembre 2020 sa plateforme dédiée. Nommée Cdiscount Occasion, elle permet à certains clients du site de vendre les produits dont ils ne se servent plus et à d’autres d’acheter ces produits d’occasion. Le fonctionnement est similaire à Vinted, un e-commerçant lituanien spécialisé dans les produits de seconde main, très développé dans la vente sur mobile, et ayant rapidement séduit les consommateurs français sur la période récente.
Cdiscount y voit la suite logique de son développement en France, en proposant des produits d'occasion en plus des produits neufs, mais aussi une manière de mettre en place les engagements environnementaux de la marque. Lors du lancement de la plateforme, la communication a ainsi mis l’emphase sur le côté "économie circulaire et responsable", le localisme, la réduction des déchets, la durabilité des produits de consommation, etc.
Parmi les autres réussites françaises, impossible de ne pas citer également les sites Back Market, Recyclivre, Cotycoton et Patatam, qui sont respectivement des leaders de l’occasion sur les marchés des appareils électroniques, des livres papier, des jouets pour enfants et des vêtements. De leur côté, les fameux magasins Cash Express, qui constituent le plus grand réseau du marché de l’occasion dans le commerce physique, se réorientent de plus en plus vers les ventes e-commerce. Tous leurs produits sont visibles en ligne.
Du côté des grandes plateformes américaines, il convient bien entendu de citer eBay, un des principaux pionniers de l’occasion (site e-commerce ouvert dès 1995 !), avec son très caractéristique marché aux enchères. Ainsi que le géant mondial Amazon, qui ne pratique pas la vente entre particuliers, mais propose depuis longtemps des produits reconditionnés dans son rayon "Warehouse". Il s’agit en réalité de produits neufs ou récents retournés par les clients qui sont testés, et si besoin réparés, avant d’être revendus.
Malgré ce succès, des inquiétudes demeurent parfois concernant les produits de seconde main. Quelle est la fiabilité des produits d'occasion ? En cas de dysfonctionnement ou de mauvaise surprise, de quels recours dispose-t-on vraiment ?
Eh bien, contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, les garanties apportées en cas d’achat d’occasion en ligne sont plutôt protectrices, certaines sont même obligatoires sur le plan légal, en particulier pour des produits reconditionnés à des professionnels et pour des produits revendus par des particuliers sur des sites professionnels.
Par exemple, la garantie légale de conformité, prévue par le Code de consommation, s’applique pour les produits d’occasion vendus par des professionnels. Celle-ci prévoit la réparation, le remplacement ou le remboursement quand la marchandise n’apporte point satisfaction. Elle s'applique quand le produit présente des défauts, s’il ne correspond pas vraiment à sa description sur la fiche du site, ou si l’appareil ne fonctionne pas du tout.
Cette garantie légale de conformité est valable pendant deux ans, comme pour les produits neufs. Toutefois, avec les produits d’occasion, il y a une différence notable : la présomption d’antériorité du défaut ne dure que les six premiers mois après l’achat. Par la suite, jusqu’à la date limite des deux ans, il appartient à l’acheteur de démontrer que le défaut existait déjà au moment de l’achat et qu’il n’en avait pas conscience jusqu’ici.
Il existe aussi une autre garantie légale : celle des vices cachés, qui est valable deux ans à compter de la découverte du vice. Toutefois, celle-ci est plus difficile à obtenir, car l’acheteur doit démontrer l’existence d’un défaut non apparent au moment de l’achat, limitant l’usage du produit. Pour cela, il faut souvent recourir à des devis de réparation, ou recenser des pannes similaires en ligne, ou encore recourir à une expertise coûteuse.
En supplément de ces deux garanties prévues par la réglementation, les e-commerçants proposent souvent leur propre garantie commerciale, gratuite ou payante, pour rassurer les consommateurs. Le cas échéant, le site vendeur s’engage au choix à rembourser tout ou partie de la marchandise ou sinon à la remplacer, pendant une certaine durée allant de un à deux ans. Comme c’est déjà le cas pour les produits neufs. Un atout marketing indéniable.
En revanche, dans le cas d’un produit d’occasion acheté directement auprès d’un particulier sans passer par un site marchand professionnel, les garanties sont bien moins protectrices. Il n’y a ni garantie légale de conformité ni garantie commerciale. La garantie des vices cachés demeure, mais, comme mentionné plus haut, celle-ci est complexe à activer.
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